Le 22 octobre 2025, Kaamelott : Deuxième Volet débarquera enfin sur les écrans. Mais dès l’annonce du casting, un nom manque cruellement : Perceval. Incarné depuis plus de vingt ans par Franck Pitiot, le chevalier gaffeur ne figure pas dans la liste officielle diffusée par Alexandre Astier Productions. L’absence est d’autant plus saisissante que le premier film rappelait son rôle clé dans la quête du Graal. Entre contraintes de planning, choix narratifs et rumeurs de désaccords, les spéculations vont bon train. Pendant ce temps, la production promet de compenser le vide laissé à la Table ronde par le retour inattendu d’Yvain, chevalier au lion, campé par Simon Astier. Cette décision, loin d’être anodine, redessine l’équilibre entre Arthur, Karadoc et Lancelot, tout en préparant le terrain pour la suite de la trilogie – qui comptera finalement au moins quatre films. Quelles raisons officielles ? Quels enjeux pour le récit ? Et surtout, Perceval reviendra-t-il un jour ? Décryptage.
Kaamelott Deuxième Volet : absence de Perceval, stratégie ou contrainte ?
Depuis l’avant-première test organisée au César Palace de Lyon, la question revient sans cesse : pourquoi priver les Chevaliers du Royaume de leur mascotte ? Du côté de la production, aucune explication détaillée n’a filtré, mais plusieurs pistes se dessinent.
- Agenda chargé : l’acteur développe en parallèle un projet théâtral baptisé « Le Manuscrit d’Aveline », produit par Book of Plott.
- Rythme de tournage : huit mois quasi continus, parfois loin de France, un luxe difficile pour un comédien impliqué dans plusieurs scènes open-air.
- Choix créatif : Astier veut donner plus de place aux quêtes individuelles, quitte à retarder l’arc du Graal.
Au lieu d’un simple contretemps, la production parle d’« ellipse volontaire » pour mieux revenir sur Perceval dans le troisième film.
Franck Pitiot : un calendrier serré dicté par Book of Plott
L’agenda de l’interprète a rarement été aussi chargé. À l’automne 2024, il signait déjà une tournée internationale. Pour KV2, il aurait dû bloquer :
- Un bloc de répétitions de février à avril.
- Le tournage principal entre mai et novembre.
- La promotion mondiale jusqu’en décembre.
Impossible, confie-t-on, sans sacrifier ses engagements théâtre.
Impact sur la dynamique Arthur-Karadoc-Lancelot : le récit peut-il tenir ?
L’absence d’un binôme provoque toujours un déséquilibre. Ici, Karadoc se retrouve orphelin de son complice, laissant Arthur gérer seul les élans bouffons tout en affrontant un Lancelot plus sombre que jamais.
- Humour redistribué : le duo Karadoc/Bohort devient moteur comique.
- Tension dramatique : Lancelot bénéficie d’un temps d’écran accru, préparant sa chute ou sa rédemption.
- Mission éclatée : chaque chevalier part en expédition, créant des intrigues parallèles.
La structure en deux parties permet ainsi de jongler entre rires, batailles et introspection.
Alexandre Astier prend-il un risque calculé ?
« Perceval absent, c’est comme du cidre sans mousse », plaisante un figurant. Pourtant, Astier défend le choix : « Le destin s’invite dans la saga ». En coulisses, on parle d’un jeu d’échecs narratif où chaque pièce sera utile plus tard.
- Suspense : retarder Perceval crée une attente forte.
- Renouvellement : introduire de nouveaux visages comme Goffanan ou Valkr.
- Économie de groupe : répartir l’exposition sur un casting pléthorique.
Un chevalier sort, un autre rentre : le retour d’Yvain pour combler le vide
Pour ne pas laisser la place vide, la production mise sur le come-back d’Yvain. Simon Astier confiait récemment : « On s’est retrouvés comme au premier jour ». Le public pourra donc suivre :
- Yvain & Gauvain en mission diplomatique.
- Dagonet de retour des Croisades.
- Alfarn, nouveau guerrier nordique interprété par Franck Dubosc.
Cette arrivée assure un contrepoint comique et émotionnel, sans plagier la dynamique Perceval/Karadoc.
Fans partagés entre nostalgie et curiosité
Au forum officiel, trois tendances se dégagent :
- Les Puristes – refusent tout Kaamelott sans Perceval.
- Les Confiants – estiment qu’Astier sait où il va.
- Les Prospecteurs – spéculent déjà sur un twist en post-générique.
Lors de la session questions/réponses au César Palace, Astier a glissé : « Le Graal se mérite… même côté public ».
Questions fréquentes sur l’absence de Perceval dans KV2
Perceval a-t-il définitivement quitté la saga ?
Non. Alexandre Astier a confirmé qu’il restait essentiel à la quête du Graal et qu’un retour était envisagé pour le troisième volet.
Franck Pitiot est-il en conflit avec la production ?
Il n’existe aucune mention officielle de désaccord. Les raisons évoquées concernent surtout des contraintes de planning et de choix de scénario.
Qui occupe le créneau comique laissé vacant ?
Le duo Karadoc/Bohort prend du galon, tandis qu’Yvain apporte sa maladresse légendaire pour équilibrer le ton.
Le script a-t-il été réécrit sans Perceval ?
Oui : Astier a profité de son absence pour explorer de nouvelles quêtes, tout en gardant des portes ouvertes afin de réintégrer le personnage plus tard.
Pourquoi découper KV2 en deux parties ?
Le réalisateur considère le second volet comme un récit trop dense pour un seul film ; la division permet d’explorer chaque équipe de chevaliers sans sacrifier la cohérence.












